Utiliser Azure CLI pour gérer des listes de contrôle d’accès dans Azure Data Lake Storage Gen2

Cet article explique comment utiliser Azure CLI pour récupérer, définir et mettre à jour les listes de contrôle d’accès des répertoires et des fichiers.

L’héritage des listes ACL est déjà disponible pour les nouveaux éléments enfants créés sous un répertoire parent. Toutefois, vous pouvez également ajouter, mettre à jour et supprimer des listes de contrôle d’accès de manière récursive au niveau des éléments enfants existants d’un répertoire parent sans avoir à apporter ces modifications individuellement à chaque élément enfant.

Référence | Exemples | Envoyer des commentaires

Prérequis

  • Un abonnement Azure. Pour plus d’informations, consultez Obtenir l’essai gratuit Azure.

  • Un compte de stockage doté d’un espace de noms hiérarchique activé. Pour créer un test, suivez ces instructions.

  • Azure CLI version 2.14.0 ou ultérieure.

  • Une des autorisations de sécurité suivantes :

    • Un principal de sécurité Microsoft Entra ID provisionné auquel le rôle de propriétaire de données Blob de stockage a été attribué, étendu au conteneur cible, au compte de stockage, au groupe de ressources parent ou à l’abonnement.

    • Utilisateur propriétaire du conteneur ou du répertoire cible auquel vous envisagez d’appliquer les paramètres ACL. Pour définir des listes de contrôle d’accès de façon récursive, cela inclut tous les éléments enfants du conteneur ou du répertoire cible.

    • Clé du compte de stockage.

Vérifiez que la version correcte d’Azure CLI est installée.

  1. Ouvrez Azure Cloud Shell ou, si vous avez installé Azure CLI localement, ouvrez une application console de commandes telle que Windows PowerShell.

  2. Vérifiez que la version 2.14.0 d’Azure CLI ou une version supérieure est installée à l’aide de la commande suivante.

     az --version
    

    Si la version d’Azure CLI est inférieure à 2.14.0, installez une version plus récente. Pour plus d’informations, consultez la rubrique Installation de l’interface de ligne de commande Azure (CLI).

Se connecter au compte

  1. Si vous utilisez Azure CLI localement, exécutez la commande login.

    az login
    

    Si l’interface CLI peut ouvrir votre navigateur par défaut, elle le fait et charge une page de connexion Azure par la même occasion.

    Sinon, ouvrez une page de navigateur à l’adresse https://aka.ms/devicelogin et entrez le code d’autorisation affiché dans votre terminal. Connectez-vous ensuite avec les informations d’identification de votre compte dans le navigateur.

    Pour en savoir plus sur les différentes méthodes d’authentification, consultez Autoriser l’accès à des données d’objet blob ou de file d’attente avec Azure CLI.

  2. Si votre identité est associée à plusieurs abonnements, définissez comme abonnement actif l’abonnement du compte de stockage qui doit héberger votre site web statique.

    az account set --subscription <subscription-id>
    

    Remplacez la valeur d’espace réservé <subscription-id> par l’ID de votre abonnement.

Remarque

L’exemple présenté dans cet article illustre l’autorisation Microsoft Entra. Pour en savoir plus sur les méthodes d’autorisation, consultez Autoriser l’accès à des données d’objet blob ou de file d’attente avec Azure CLI.

Obtenir les listes de contrôle d’accès

Obtenez l’ACL d’un répertoire à l’aide de la commande az storage fs access show.

Cet exemple obtient l’ACL d’un répertoire, puis imprime l’ACL sur la console.

az storage fs access show -p my-directory -f my-file-system --account-name mystorageaccount --auth-mode login

Obtenez les autorisations d’accès d’un fichier à l’aide de la commande az storage fs access show.

Cet exemple obtient l’ACL d’un fichier, puis imprime l’ACL sur la console.

az storage fs access show -p my-directory/upload.txt -f my-file-system --account-name mystorageaccount --auth-mode login

L’image suivante montre la sortie après l’obtention de la liste ACL d’un répertoire.

Get ACL output

Dans cet exemple, l’utilisateur propriétaire dispose d’autorisations de lecture, d’écriture et d’exécution. Le groupe propriétaire dispose uniquement d’autorisations de lecture et d’exécution. Pour plus d’informations sur les listes de contrôle d’accès, consultez Contrôle d’accès dans Azure Data Lake Storage Gen2.

Définir les listes de contrôle d’accès

Lorsque vous définissez une liste de contrôle d’accès (ACL), vous remplacez l’ensemble de l’ACL, y compris toutes ses entrées. Si vous souhaitez modifier le niveau d’autorisation d’un principal de sécurité ou ajouter un nouveau principal de sécurité à la liste de contrôle d’accès sans affecter d’autres entrées existantes, vous devez mettre à jour l’ACL à la place. Pour mettre à jour une liste de contrôle d’accès au lieu de la remplacer, consultez la section Mettre à jour une liste de contrôle d’accès de cet article.

Si vous choisissez de définir la liste de contrôle d’accès, vous devez ajouter une entrée pour l’utilisateur propriétaire, une entrée pour le groupe propriétaire et une entrée pour tous les autres utilisateurs. Pour en savoir plus sur l’utilisateur propriétaire, le groupe propriétaire et tous les autres utilisateurs, consultez Utilisateurs et identités.

Cette section vous montre comment :

  • Définir une liste de contrôle d’accès
  • Définir des listes de contrôle d’accès de façon récursive

Définir une liste de contrôle d’accès

Utilisez la commande az storage fs access set pour définir l’ACL d’un répertoire.

Cet exemple définit l’ACL d’un répertoire pour l’utilisateur propriétaire, le groupe propriétaire ou d’autres utilisateurs, puis imprime l’ACL sur la console.

az storage fs access set --acl "user::rw-,group::rw-,other::-wx" -p my-directory -f my-file-system --account-name mystorageaccount --auth-mode login

Cet exemple définit l’ACL par défaut d’un répertoire pour l’utilisateur propriétaire, le groupe propriétaire ou d’autres utilisateurs, puis imprime l’ACL sur la console.

az storage fs access set --acl "default:user::rw-,group::rw-,other::-wx" -p my-directory -f my-file-system --account-name mystorageaccount --auth-mode login

Utilisez la commande az storage fs access set pour définir l’ACL d’un ficher.

Cet exemple définit l’ACL d’un fichier pour l’utilisateur propriétaire, le groupe propriétaire ou d’autres utilisateurs, puis imprime l’ACL sur la console.

az storage fs access set --acl "user::rw-,group::rw-,other::-wx" -p my-directory/upload.txt -f my-file-system --account-name mystorageaccount --auth-mode login

Notes

Pour définir l’ACL d’un groupe ou d’un utilisateur spécifique, utilisez leurs ID d’objet respectifs. Par exemple, pour définir la liste de contrôle d’accès d’un groupe, utilisez group:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx. Pour définir la liste de contrôle d’accès d’un utilisateur, utilisez user:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx.

L’image suivante montre la sortie après la définition de la liste ACL d’un fichier.

Get ACL output 2

Dans cet exemple, l’utilisateur propriétaire et le groupe propriétaire disposent uniquement des autorisations de lecture et d’écriture. Tous les autres utilisateurs disposent des autorisations d’écriture et d’exécution. Pour plus d’informations sur les listes de contrôle d’accès, consultez Contrôle d’accès dans Azure Data Lake Storage Gen2.

Définir des listes de contrôle d’accès de façon récursive

Définissez des listes de contrôle d’accès de manière récursive à l’aide de la commande az storage fs access set-recursive.

Cet exemple définit la liste ACL d’un répertoire nommé my-parent-directory. Ces entrées donnent à l’utilisateur propriétaire des autorisations de lecture, d’écriture et d’exécution, donnent au groupe propriétaire uniquement des autorisations de lecture et d’exécution, et ne donnent à tous les autres aucun accès. La dernière entrée de la liste de contrôle d’accès dans cet exemple donne à un utilisateur spécifique avec l’ID d’objet « xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx » des autorisations de lecture et d’exécution.

az storage fs access set-recursive --acl "user::rwx,group::r-x,other::---,user:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx:r-x" -p my-parent-directory/ -f my-container --account-name mystorageaccount --auth-mode login

Notes

Si vous souhaitez définir une entre ACL par défaut, ajoutez le préfixe default: à chaque entrée. Par exemple, default:user::rwx ou default:user:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx:r-x.

Mettre à jour les ACL

Lorsque vous mettez à jour une liste de contrôle d’accès, vous modifiez l’ACL au lieu de la remplacer. Par exemple, vous pouvez ajouter un nouveau principal de sécurité à la liste de contrôle d’accès sans affecter les autres principaux de sécurité listés dans l’ACL. Pour remplacer la liste de contrôle d’accès au lieu de la mettre à jour, consultez la section Mettre à jour une liste de contrôle d’accès de cet article.

Pour mettre à jour une liste de contrôle d’accès, créez un nouvel objet ACL avec l’entrée de l’ACL à mettre à jour, puis utilisez cet objet dans l’opération de mise à jour de l’ACL. Ne récupérez pas la liste de contrôle d’accès existante, il vous suffit de fournir les entrées ACL à mettre à jour.

Cette section vous montre comment :

  • Mettre à jour une ACL
  • Mettre à jour les listes de contrôle d’accès de manière récursive

Mettre à jour une ACL

Mettez à jour la liste de contrôle d’accès d’un ficher à l’aide de la commande az storage fs access update-recursive.

Cet exemple met à jour une entrée de liste de contrôle d’accès avec l’autorisation d’écriture.

az storage fs access update-recursive --acl "user:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx:rwx" -p my-parent-directory/myfile.txt -f my-container --account-name mystorageaccount --auth-mode login

Pour mettre à jour l’ACL d’un groupe ou d’un utilisateur spécifique, utilisez leurs ID d’objet respectifs. Par exemple, group:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx ou user:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx.

Notes

La mise à jour de la liste de contrôle d’accès d’un répertoire unique sans mettre à jour la liste de contrôle d’accès des éléments enfants n’est pas prise en charge par l’interface de ligne de commande Azure. Pour mettre à jour la liste de contrôle d’accès d’un répertoire sans modifier les listes de contrôle d’accès de tous les éléments enfants de ce répertoire, utilisez les autres outils et kits SDK pris en charge. Voir Comment définir des listes de contrôle d’accès.

Mettre à jour les listes de contrôle d’accès de manière récursive

Mettez à jour des listes de contrôle d’accès de manière récursive à l’aide de la commande az storage fs access update-recursive.

Cet exemple met à jour une entrée de liste de contrôle d’accès avec l’autorisation d’écriture.

az storage fs access update-recursive --acl "user:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx:rwx" -p my-parent-directory/ -f my-container --account-name mystorageaccount --auth-mode login

Notes

Si vous souhaitez mettre à jour une entrée ACL par défaut, ajoutez le préfixe default: à chaque entrée. Par exemple, default:user:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx:r-x.

Supprimer des entrées de liste de contrôle d’accès (ACL) de manière récursive

Vous pouvez supprimer une ou plusieurs entrées de liste de contrôle d’accès (ACL) de manière récursive. Pour supprimer une entrée de liste de contrôle d’accès, créez un nouvel objet ACL pour l’entrée ACL à supprimer, puis utilisez cet objet dans l’opération de suppression de l’ACL. Ne récupérez pas la liste de contrôle d’accès existante, il vous suffit de fournir les entrées ACL à supprimer.

Supprimez les entrées de liste de contrôle d’accès à l’aide de la commande az storage fs access remove-recursive.

Cet exemple supprime une entrée de liste de contrôle d’accès dans le répertoire racine du conteneur.

az storage fs access remove-recursive --acl "user:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx" -p my-parent-directory/ -f my-container --account-name mystorageaccount --auth-mode login

Notes

Si vous souhaitez supprimer une entre ACL par défaut, ajoutez le préfixe default: à chaque entrée. Par exemple, default:user:xxxxxxxx-xxxx-xxxx-xxxx-xxxxxxxxxxxx.

Récupérer suite à des échecs

Vous pouvez rencontrer des erreurs d’exécution ou d’autorisation lors de la modification récursive des listes de contrôle d’accès. Pour les erreurs d’exécution, redémarrez le processus à partir du début. Des erreurs d’autorisation peuvent se produire si le principal de sécurité ne dispose pas des autorisations suffisantes pour modifier la liste de contrôle d’accès d’un répertoire ou d’un fichier qui se trouve dans la hiérarchie de répertoires en cours de modification. Résolvez le problème d’autorisation, puis choisissez de reprendre le processus à partir du point de défaillance à l’aide d’un jeton de continuation ou de redémarrer le processus à partir du début. Vous n’êtes pas obligé d’utiliser le jeton de continuation si vous préférez redémarrer à partir du début. Vous pouvez réappliquer les entrées de liste de contrôle d’accès sans incidence négative.

En cas d’échec, vous pouvez retourner un jeton de continuation en affectant au paramètre --continue-on-failure la valeur false. Une fois que vous avez corrigé les erreurs, vous pouvez reprendre le processus à partir du point de défaillance en exécutant à nouveau la commande, puis en affectant le paramètre --continuation au jeton de continuation.

az storage fs access set-recursive --acl "user::rw-,group::r-x,other::---" --continue-on-failure false --continuation xxxxxxx -p my-parent-directory/ -f my-container --account-name mystorageaccount --auth-mode login  

Si vous souhaitez que le processus se termine sans être interrompu par des erreurs d’autorisation, vous pouvez le spécifier.

Pour vous assurer que le processus se termine sans interruption, définissez le paramètre --continue-on-failure sur true.

az storage fs access set-recursive --acl "user::rw-,group::r-x,other::---" --continue-on-failure true --continuation xxxxxxx -p my-parent-directory/ -f my-container --account-name mystorageaccount --auth-mode login  

Bonnes pratiques

Cette section décrit certaines des meilleures pratiques pour définir des listes de contrôle d’accès (ACL) de manière récursive.

Traitement des erreurs d’exécution

Une erreur d’exécution peut se produire pour de nombreuses raisons (par exemple, une panne ou un problème de connectivité client). Si vous rencontrez une erreur d’exécution, redémarrez le processus ACL récursif. Les listes de contrôle d’accès peuvent être réappliquées à des éléments sans impact négatif.

Traitement des erreurs d’autorisation (403)

Si vous rencontrez une exception de contrôle d’accès lors de l’exécution d’un processus ACL récursif, votre principal de sécurité AD peut ne pas disposer des autorisations suffisantes pour appliquer une liste de contrôle d’accès à un ou plusieurs des éléments enfants dans la hiérarchie de répertoires. Lorsqu’une erreur d’autorisation se produit, le processus s’arrête et un jeton de continuation est fourni. Corrigez le problème d’autorisation, puis utilisez le jeton de continuation pour traiter le jeu de données restant. Les répertoires et les fichiers qui ont déjà été traités correctement n’ont pas besoin d’être retraités. Vous pouvez également choisir de redémarrer le processus ACL récursif. Les listes de contrôle d’accès peuvent être réappliquées à des éléments sans impact négatif.

Informations d'identification

Nous vous recommandons de provisionner un principal de sécurité Microsoft Entra auquel a été attribué le rôle Propriétaire des données Blob de stockage dans l’étendue du compte ou du conteneur de stockage cible.

Performances

Pour réduire la latence, nous vous recommandons d’exécuter le processus ACL récursif dans une machine virtuelle Azure située dans la même région que votre compte de stockage.

Limites des listes de contrôle d’accès (ACL)

Le nombre maximal de listes ACL que vous pouvez appliquer à un répertoire ou à un fichier est de 32 ACL d’accès et de 32 ACL par défaut. Pour plus d’informations, consultez Contrôle d’accès dans Azure Data Lake Storage Gen2.

Voir aussi