Faire la différence entre les mentalités statiques et de croissance
Vous êtes de plus en plus conscient de votre mentalité. Votre collègue avait raison quand il vous a dit que votre mentalité statique affectait votre capacité à travailler sur votre projet de codage. La première étape consiste à déterminer si votre dialogue interne suggère une mentalité statique ou de croissance.
Réfléchir sur votre dialogue interne
La prise en compte de votre propre dialogue interne peut vous aider à déterminer votre mentalité. Utilisez les questions suivantes pour réfléchir à votre dialogue interne. Si vous le souhaitez, notez vos réponses sur un appareil ou sur un papier.
Pensez à un moment auquel vous avez dit non à une tâche ou un projet, puis avez réalisé par la suite que vous auriez dû dire oui.
Quel est le dialogue interne qui vous a fait décliner l’opportunité, la tâche ou le projet ?
Si vous deviez le faire à nouveau, comment changeriez-vous votre dialogue interne ?
Est-ce qu’une confiance limitée en vous et vos capacités a affecté votre décision ? Pensez-vous toujours que cette conviction est vraie ?
Réfléchissez à un moment où vous avez résisté au lancement d’une tâche ou d’un projet en raison de votre dialogue interne.
Comment votre dialogue interne a-t-il arrêté ou retardé le lancement ?
Avez-vous fini par commencer ou terminer la tâche ou le projet ? Dans ce cas, le changement de votre dialogue interne vous a-t-il aidé à démarrer ?
Examiner les déclarations de mentalité statique et de croissance
Le dialogue interne indique votre mentalité dans une situation donnée. Examinez le tableau suivant qui liste des exemples d’affirmations relevant d’une mentalité statique et leurs équivalents qui relèvent d’une mentalité de croissance.
| Déclaration de mentalité statique | Affirmation alternative relevant d’une mentalité de croissance |
|---|---|
| Si j’échoue, c’est que je ne suis pas fait pour ça. | Les erreurs signifient que j’apprends. |
| Je n’ai pas les compétences nécessaires. | Je peux développer mes compétences. |
| Je devrais mieux abandonner, car je ne sais pas ce que je fais. | Je vais continuer à essayer. Je ne sais pas ce que je fais actuellement, mais je finirai par comprendre. |
| L’échec est la limite de mes capacités. | L’échec est une opportunité de grandir. |
| Je suis bon pour ça ou je ne le suis pas. | Je peux apprendre à faire tout ce que je veux. |
| Je n’aime pas être en difficulté. | Les défis nous aident à grandir. |
| Mon potentiel est prédéterminé. | Mes efforts et mon attitude déterminent mes capacités. |
| Quand ça m’énerve, j’abandonne. | Quand ça m’énerve, je demande de l’aide aux autres. |
| Les commentaires et les critiques sont personnels. | Les commentaires sont constructifs. |
| Je m’en tiens à ce que je sais. | J’aime essayer de nouvelles choses. |
| Mes collègues idéaux reconnaissent que je suis intelligent et m’admirent. | Mes collègues idéaux reconnaissent mes erreurs et m’aident à m’améliorer. |
| La réussite des autres signifie que j’ai échoué. | Le succès des autres m’inspire. |
| La réussite est l’établissement de la supériorité. | La réussite personnelle est quand je fais de mon mieux pour m’améliorer. |
| Les imperfections et les échecs sont honteux et collent à la peau. | Les imperfections sont humaines et motivantes. |
| J’écoute les commentaires sur mes capacités actuelles et j’obtiens des commentaires qui peuvent m’aider à grandir. | Je prête attention aux informations qui peuvent m’aider à développer mes connaissances et mes compétences. |
