Notes
L’accès à cette page nécessite une autorisation. Vous pouvez essayer de vous connecter ou de modifier des répertoires.
L’accès à cette page nécessite une autorisation. Vous pouvez essayer de modifier des répertoires.
Hyper-V vous permet de sauvegarder des machines virtuelles à partir du système d’exploitation hôte, sans avoir à exécuter de logiciels de sauvegarde personnalisés à l’intérieur de la machine virtuelle. Plusieurs approches sont à la disposition des développeurs en fonction de leurs besoins.
Vous pouvez effectuer une sauvegarde de machine virtuelle ou une sauvegarde de données uniquement :
Sauvegarde de machine virtuelle : cette approche sauvegarde l’intégralité de la machine virtuelle, y compris la configuration et toutes les données. Il est utile lorsque vous souhaitez restaurer l’intégralité de la machine virtuelle à un état précédent. Chaque sauvegarde de machine virtuelle (complète ou incrémentielle) doit copier tous les fichiers de configuration et d’état de la machine virtuelle associés, y compris la configuration de la machine virtuelle (
.VMCX
), l’état invité de la machine virtuelle (.VMGS
), et les fichiers d’état d’exécution de la machine virtuelle (.VMRS
). Si vous ne copiez pas tous ces fichiers, l’état de la machine virtuelle n’est pas entièrement capturé.Sauvegarde des données uniquement : cette approche sauvegarde uniquement les données stockées sur les disques durs virtuels de la machine virtuelle. Pour restaurer une sauvegarde de données uniquement, vous créez une machine virtuelle et restaurez-y les données.
Enregistreur VSS Hyper-V
Hyper-V implémente un enregistreur VSS (Volume Shadow Copy Service) sur toutes les versions de Windows Server où Hyper-V est pris en charge. Cet enregistreur VSS permet aux développeurs d'utiliser l'infrastructure VSS existante pour sauvegarder des machines virtuelles. Toutefois, il est conçu pour les opérations de sauvegarde à petite échelle où toutes les machines virtuelles sur un serveur sont sauvegardées simultanément.
Sauvegarde basée sur WMI Hyper-V
À compter de Windows Server 2016, Hyper-V prend en charge la sauvegarde via l’API Hyper-V Windows Management Instrumentation (WMI). Cette approche utilise toujours VSS sur la machine virtuelle à des fins de sauvegarde, mais n'utilise plus VSS dans le système d'exploitation hôte. À la place, une combinaison de points de référence et de suivi de modifications durables est utilisée pour permettre aux développeurs d'accéder efficacement aux informations relatives aux machines virtuelles sauvegardées. Cette approche est plus évolutive que l’utilisation de VSS dans l’hôte, mais elle n’est disponible que sur Windows Server 2016 et versions ultérieures.
Pour en savoir plus, consultez les informations de référence sur le fournisseur WMI Hyper-V.
Méthodes de lecture des sauvegardes à partir d'une sauvegarde basée sur WMI
Lorsque vous créez des sauvegardes de machine virtuelle à l’aide de Hyper-V WMI, il existe trois méthodes pour lire les données réelles à partir de la sauvegarde. Chacune présente des avantages et des inconvénients.
Exportation WMI
Les développeurs peuvent exporter les données de sauvegarde via les interfaces WMI Hyper-V (comme utilisé dans l’exemple précédent). Hyper-V compile les modifications dans un disque dur virtuel et copie le fichier à l’emplacement demandé. Cette méthode est facile à utiliser, fonctionne pour tous les scénarios et fonctionne à distance. Toutefois, le disque dur virtuel généré crée souvent une grande quantité de données à transférer sur le réseau.
API Win32
Les développeurs peuvent utiliser les SetVirtualDiskInformation
API et GetVirtualDiskInformation
les QueryChangesVirtualDisk
API sur l’ensemble d’API Win32 de disque dur virtuel, comme indiqué dans la référence Win32 du disque dur virtuel.
Pour utiliser ces API, Hyper-V WMI doit toujours être utilisé pour créer des points de référence sur des machines virtuelles associées. Ces API Win32 permettent ensuite un accès efficace aux données de la machine virtuelle sauvegardée. Les API Win32 présentent différentes limitations :
- Elles ne sont accessibles que localement
- Ils ne prennent pas en charge la lecture de données à partir de fichiers de disque dur virtuel partagés
- Elles renvoient des adresses de données relatives à la structure interne du disque dur virtuel
Protocole RSVD (Remote Shared Virtual Disk)
Enfin, si un développeur doit accéder efficacement aux informations de sauvegarde à partir d’un fichier de disque dur virtuel partagé, il doit utiliser le protocole de disque virtuel partagé distant. Ce protocole est documenté dans les informations de référence du protocole de disque virtuel partagé et distant.