Sauvegarder plusieurs machines virtuelles SQL Server à partir du coffre Recovery Services

Les bases de données SQL Server sont des charges de travail critiques nécessitant un faible objectif de point de récupération (RPO) et une conservation à long terme. Vous pouvez sauvegarder les bases de données SQL Server qui s’exécutent sur les machines virtuelles Azure en utilisant Sauvegarde Azure.

Cet article explique comment sauvegarder dans un coffre Recovery Services de Sauvegarde Azure une base de données SQL Server s’exécutant sur une machine virtuelle Azure.

Remarque

Consultez la matrice de prise en charge des sauvegardes SQL pour en savoir plus sur les configurations et les scénarios pris en charge.

Prérequis

Pour pouvoir sauvegarder une base de données SQL Server, vérifiez les critères suivants :

1. Identifiez ou créez un coffre Recovery Services dans la même région et avec le même abonnement que la machine virtuelle qui héberge l’instance SQL Server.

2. Vérifiez que la machine virtuelle dispose d’une connectivité réseau.

3. Assurez-vous que l’agent de machine virtuelle Azure est installé sur la machine virtuelle.

4. Vérifiez que .NET 4.6.2 ou version ultérieure est installée sur la machine virtuelle.

   Attention

   La prise en charge des sauvegardes des machines virtuelles SQL exécutant .NET Framework 4.6.1 ou une version antérieure sera bientôt déconseillée, car ces versions sont officiellement non prises en charge. Nous vous recommandons de mettre à niveau le .NET Framework vers la version 4.6.2 ou une version ultérieure pour éviter les échecs de sauvegarde.

5. Assurez-vous que les bases de données SQL Server respectent les instructions de nommage pour Sauvegarde Azure.

6. Vérifiez que la longueur combinée du nom de la machine virtuelle SQL Server et du nom du groupe de ressources ne dépasse pas 84 caractères pour les machines virtuelles Azure Resource Manager (et 77 caractères pour les machines virtuelles classiques). Cette limitation est due au fait que certains caractères sont réservés par le service.

7. Vérifiez que vous n’avez aucune autre solution de sauvegarde activée pour la base de données. Désactivez tous les autres sauvegardes SQL Server avant de sauvegarder la base de données.

8. Lorsque vous utilisez SQL Server 2008 R2 ou SQL Server 2012, vous pouvez rencontrer le problème du fuseau horaire pour la sauvegarde, comme décrit ici. Assurez-vous que vous disposez des dernières mises à jour cumulatives pour éviter le problème lié au fuseau horaire décrit ci-dessus. Si l’application des mises à jour à l’instance de SQL sur la machine virtuelle Azure n’est pas possible, désactivez l’heure d’été (DST) pour le fuseau horaire de la machine virtuelle.

Notes

Vous pouvez activer Sauvegarde Azure pour une machine virtuelle Azure et une base de données SQL Server s’exécutant sur la machine virtuelle sans conflit.

Établir la connectivité réseau

Pour toutes les opérations, une machine virtuelle SQL Server nécessite une connectivité avec le service Sauvegarde Azure, Stockage Azure et Microsoft Entra ID. Pour ce faire, vous pouvez utiliser des points de terminaison privés ou autoriser l’accès aux IP publiques ou aux noms de domaine complets (FQDN) requis. Le fait de ne pas permettre une connectivité appropriée aux services Azure requis peut entraîner l’échec d’opérations telles que la détection de base de données, la configuration de la sauvegarde, l’exécution de sauvegardes et la restauration de données.

Le tableau suivant répertorie les différentes alternatives que vous pouvez utiliser pour établir la connectivité :

Option	Avantages	Inconvénients
Points de terminaison privés	Autorisent les sauvegardes sur des adresses IP privées au sein du réseau virtuel Fournissent un contrôle approfondi du côté du réseau et du coffre	Engendre des coûts de point de terminaison privé standard
Balises de service NSG	Plus faciles à gérer car les modifications apportées à la plage sont fusionnées automatiquement Aucun coût supplémentaire	Peut être utilisé uniquement avec les groupes de sécurité réseau Fournit l’accès à l’ensemble du service
Balises FQDN de Pare-feu Azure	Plus faciles à gérer, car les FQDN requis sont gérés automatiquement	Utilisabes avec Pare-feu Azure uniquement
Autoriser l’accès aux FQDN/adresses IP du service	Aucun coût supplémentaire Fonctionne avec toutes les appliances de sécurité réseau et tous les pare-feu. Vous pouvez également utiliser des points de terminaison de service pour le Stockage et Microsoft Entra ID. Toutefois, pour la Sauvegarde Azure, vous devez affecter l’accès aux adresses IP/noms de domaine complets correspondants.	Il peut être nécessaire d’accéder à un large éventail d’adresses IP ou de FQDN.
Utiliser un proxy HTTP	Un seul point d’accès Internet aux machines virtuelles	Frais supplémentaires d’exécution de machine virtuelle avec le logiciel de serveur proxy

Les sections suivantes expliquent plus en détail l’utilisation de ces options.

Notes

Vous pouvez utiliser les scripts de test de connectivité Sauvegarde Azure pour diagnostiquer automatiquement les problèmes de connectivité réseau dans un environnement Windows.

Instances Private Endpoint

Les points de terminaison privés vous permettent de vous connecter en toute sécurité à votre coffre Recovery Services à partir de serveurs situés dans un réseau virtuel. Le point de terminaison privé utilise une adresse IP de l’espace d’adressage du réseau virtuel pour votre coffre. Le trafic réseau entre vos ressources dans le réseau virtuel et le coffre transite via votre réseau virtuel et une liaison privée sur le réseau principal de Microsoft. Cela élimine l’exposition de l’Internet public. Pour en savoir plus sur les points de terminaison privés pour Sauvegarde Azure, cliquez ici.

Balises NSG

Si vous utilisez des groupes de sécurité réseau (NSG), utilisez la balise de service AzureBackup pour autoriser l’accès sortant vers Sauvegarde Azure. En plus de l’étiquette pour Sauvegarde Azure, vous devez également autoriser la connectivité pour l’authentification et le transfert de données en créant des règles NSG similaires pour Microsoft Entra ID (AzureActiveDirectory) et Stockage Azure (Storage). Les étapes suivantes décrivent le processus de création d’une règle pour la balise de Sauvegarde Azure :

1. Dans Tous les services, accédez àGroupes de sécurité réseau et sélectionnez le groupe de sécurité réseau.

2. Sous PARAMÈTRES, sélectionnez Règles de sécurité de trafic sortant.

3. Sélectionnez Ajouter. Entrez toutes les informations nécessaires à la création d’une nouvelle règle, comme décrit dans paramètres de règle de sécurité. Vérifiez que l’option Destination est définie sur Balise de service et l’option Balise de service de destination sur AzureBackup.

4. Sélectionnez Ajouter pour enregistrer la règle de sécurité de trafic sortant que vous venez de créer.

De même, vous pouvez créer des règles de sécurité de trafic sortant NSG pour Stockage Azure et Microsoft Entra ID.

Balises Pare-feu Azure

Si vous utilisez Pare-feu Azure, créez une règle d’application en utilisant la balise FQDN de Pare-feu Azure AzureBackup. Cela autorise tout accès sortant vers Sauvegarde Azure.

Remarque

Sauvegarde Azure ne prend pas en charge la règle d’application Inspection TLS activée du service Pare-feu Azure.

Autoriser l’accès aux plages d’adresses IP du service

Si vous choisissez d’autoriser l’accès aux adresses IP du service, reportez-vous aux plages d’adresses IP répertoriées dans le fichier JSON accessible ici. Vous devez autoriser l’accès aux adresses IP correspondant à Sauvegarde Azure, Stockage Azure et Microsoft Entra ID.

Autoriser l’accès aux FQDN du service

Vous pouvez également utiliser les FQDN suivants pour autoriser l’accès aux services requis à partir de vos serveurs :

Service	Noms de domaine auxquels accéder	Ports
Sauvegarde Azure	*.backup.windowsazure.com	443
Stockage Azure	*.blob.core.windows.net *.queue.core.windows.net *.blob.storage.azure.net	443
Azure AD	*.login.microsoft.com Autoriser l’accès aux FQDN en vertu des sections 56 et 59 conformément à cet article	443 Le cas échéant

Autorisation de la connectivité pour les serveurs situés derrière des équilibreurs de charge internes

Si vous avez recours à un équilibreur de charge interne, vous devez autoriser la connectivité sortante des machines virtuelles situées derrière l’équilibreur de charge interne pour effectuer des sauvegardes. Vous pouvez utiliser une combinaison d’équilibreurs de charge standard internes et externes pour créer une connectivité sortante. Cliquez ici pour en savoir plus sur la création d’une configuration de sortie uniquement pour les machines virtuelles situées dans le pool principal de l’équilibreur de charge interne.

Utiliser un serveur proxy HTTP pour acheminer le trafic

Lorsque vous sauvegardez une base de données SQL Server sur une machine virtuelle Azure, l’extension de sauvegarde sur la machine virtuelle utilise les API HTTPS pour envoyer des commandes de gestion à Sauvegarde Azure, et des données à Stockage Azure. L’extension de sauvegarde utilise également Microsoft Entra ID pour l’authentification. Acheminez le trafic de l’extension de sauvegarde pour ces trois services via le proxy HTTP. Utilisez la liste des adresses IP et des FQDN ci-dessus pour autoriser l’accès aux services requis. Les serveurs proxy authentifiés ne sont pas pris en charge.

Notes

Désactivez le proxy pour les communications localhost au sein de la machine virtuelle. Le proxy sera honoré pour les communications sortantes à partir de la machine virtuelle SQL.

Instructions de dénomination des bases de données pour Sauvegarde Azure

• Évitez d’utiliser les éléments suivants dans les noms de base de données :

  • Espaces au début et à la fin
  • Points d’exclamation (!) à la fin
  • Crochets de fermeture (])
  • Point-virgule (;)
  • barre oblique (/)
  • Pourcentage (%)

• La configuration de la sauvegarde SQL ne prend pas en charge les guillemets uniques dans le nom de la base de données et provoque l’échec du déploiement. S’il existe une base de données avec des guillemets uniques, nous vous recommandons de renommer la base de données ou d’adopter l’approche de sauvegarde native.

• L’utilisation d’alias est possible, bien que déconseillée, pour les caractères non pris en charge. Pour plus d'informations, consultez la rubrique Présentation du modèle de données du service de Table.

• Plusieurs bases de données sur la même instance SQL avec une différence de casse ne sont pas prises en charge.

• La modification de la casse d’une base de données SQL n’est pas prise en charge après la configuration de la protection.

Remarque

L'opération Configurer la protection pour les bases de données dont le nom contient des caractères spéciaux, comme {, '}, [, ], ,, =, -, (, ), ., +, &, ;, ' ou /, n'est pas prise en charge. Vous pouvez modifier le nom de la base de données ou activer Protection automatique, ce qui permet de protéger correctement ces bases de données.

Créer un coffre Recovery Services

Un coffre Recovery Services est une entité de gestion qui stocke les points de récupération créés au fil du temps et fournit une interface permettant d’effectuer des opérations liées à la sauvegarde. Ces opérations comprennent l’exécution de sauvegardes à la demande, l’exécution de restaurations et la création de stratégies de sauvegarde.

Pour créer un archivage de Recovery Services :

1. Connectez-vous au portail Azure.

2. Recherchez Centre de sauvegarde, puis accédez au tableau de bord Centre de sauvegarde.

   

3. Dans le volet Vue d’ensemble, sélectionnez Coffre.

   

4. Sélectionnez Coffre Recovery Services>Continuer.

   

5. Dans le volet coffre Recovery Services, entrez les valeurs suivantes :

   • Abonnement : sélectionnez l'abonnement souhaité. Si vous êtes membre d’un seul abonnement, son nom s’affiche. Si vous ne savez pas quel abonnement utiliser, utilisez l’abonnement par défaut. Vous ne disposez de plusieurs choix que si votre compte professionnel ou scolaire est associé à plusieurs abonnements Azure.

   • Groupe de ressources : Utilisez un groupe de ressources existant ou créez-en un. Pour voir la liste des groupes de ressources disponibles dans votre abonnement, sélectionnez Utiliser existant, puis sélectionnez une ressource dans la liste déroulante. Pour créer un nouveau groupe de ressources, sélectionnez Créer, puis saisissez le nom. Pour plus d’informations sur les groupes de ressources, consultez Vue d’ensemble d’Azure Resource Manager.

   • Nom du coffre : Entrez un nom convivial pour identifier le coffre. Le nom doit être unique pour l’abonnement Azure. Spécifiez un nom composé d’au moins deux caractères, mais sans dépasser 50 caractères. Il doit commencer par une lettre et ne peut être constitué que de lettres, chiffres et traits d’union.

   • Région : Sélectionnez la région géographique du coffre. Pour que vous puissiez créer un coffre pour aider à protéger une source de données, le coffre doit se trouver dans la même région que la source de données.

     Important

     Si vous n’êtes pas sûr de l’emplacement de votre source de données, fermez la fenêtre. Accédez à la liste de vos ressources dans le portail. Si vous possédez des sources de données dans plusieurs régions, créez un coffre Recovery Services pour chaque région. Créez le coffre du premier emplacement avant de créer celui d’un autre emplacement. Il est inutile de spécifier des comptes de stockage dans lesquels héberger les données de sauvegarde. Le coffre Recovery Services et Sauvegarde Azure gèrent cela automatiquement.

   

6. Après avoir défini les valeurs, sélectionnez Vérifier + créer.

7. Pour finir de créer le coffre Recovery Services, sélectionnez Créer.

   La création du coffre Recovery Services peut prendre un certain temps. Surveillez les notifications d’état dans la zone Notifications dans l’angle supérieur droit. Une fois créé, le coffre apparaît dans la liste des coffres Recovery Services. S’il n’apparaît pas, sélectionnez Actualiser.

   

Notes

Sauvegarde Azure prend désormais en charge les coffres immuables qui vous permettent de vous assurer que les points de récupération, une fois créés, ne peuvent pas être supprimés avant leur expiration conformément à la stratégie de sauvegarde. Vous pouvez également rendre l’immuabilité irréversible pour une protection maximale de vos données de sauvegarde contre diverses menaces, notamment les attaques par ransomware et les acteurs malveillants. Plus d’informations

Détecter les bases de données SQL Server

Comment détecter les bases de données en cours d’exécution sur une machine virtuelle :

1. Sur le portail Azure, accédez à Centre de sauvegarde, puis cliquez sur +Sauvegarde.

2. Sélectionnez SQL dans une machine virtuelle Azure comme type de source de données, sélectionnez le coffre Recovery Services que vous avez créé, puis cliquez sur Continuer.

   

3. Dans Objectif de sauvegarde>Découvrir les bases de données dans les machines virtuelles, sélectionnez Démarrer la détection pour rechercher des machines virtuelles non protégées dans l’abonnement. La durée de cette recherche varie selon le nombre de machines virtuelles non protégées de l’abonnement.

   • Après la détection, les machines virtuelles non protégées doivent apparaître dans la liste, répertoriées par nom et groupe de ressources.

   • Si une machine virtuelle n’est pas répertoriée contrairement à ce que vous attendez, vérifiez si elle n’est pas déjà sauvegardée dans un coffre.

   • Plusieurs machines virtuelles peuvent avoir le même nom, mais appartenir à différents groupes de ressources.

     

4. Dans la liste des machines virtuelles, sélectionnez la machine virtuelle exécutant la base de données SQL Server >Découvrir les bases de données.

5. Suivez la découverte des bases de données dans Notifications. La durée nécessaire à cette action dépend du nombre de bases de données sur la machine virtuelle. Lorsque les bases de données sélectionnées ont été détectées, un message de réussite s’affiche.

   

6. La sauvegarde Azure détecte toutes les bases de données SQL Server résidant sur la machine virtuelle. Lors de la découverte, les éléments suivants se produisent en arrière-plan :

   • Sauvegarde Azure inscrit la machine virtuelle auprès du coffre pour la sauvegarde de la charge de travail. Les bases de données présentes sur la machine virtuelle inscrite ne peuvent être sauvegardées que sur ce coffre.

   • Sauvegarde Azure installe l’extension AzureBackupWindowsWorkload sur la machine virtuelle. Aucun agent n’est installé sur une base de données SQL.

   • Sauvegarde Azure crée le compte de service NT Service\AzureWLBackupPluginSvc sur la machine virtuelle.

     • Toutes les opérations de sauvegarde et de restauration utilisent le compte de service.
     • NT Service\AzureWLBackupPluginSvc requiert des autorisations d’administrateur système SQL. SqlIaaSExtension est installé sur toutes les machines virtuelles SQL Server créées dans la Place de marché Azure. L’extension AzureBackupWindowsWorkload utilise l’extension SQLIaaSExtension pour obtenir automatiquement les autorisations requises.

   • Si vous n’avez pas créé la machine virtuelle à partir de la Place de marché ou si vous utilisez SQL 2008 et 2008 R2, SqlIaaSExtension n’est probablement pas installé sur la machine virtuelle, et l’opération de découverte échoue avec le message d’erreur UserErrorSQLNoSysAdminMembership. Pour résoudre ce problème, suivez les instructions de la section Définir les autorisations de machine virtuelle.

     

Configurer une sauvegarde

1. Dans Objectif de sauvegarde>Étape 2 : Configurer la sauvegarde, sélectionnez Configurer la sauvegarde.

   

2. Sélectionnez Ajouter des ressources pour consulter tous les groupes de disponibilité inscrits et toutes les instances SQL autonomes.

   

3. Dans l’écran Sélectionner les éléments à sauvegarder,sélectionnez la flèche vers la gauche pour développer la liste de toutes les bases de données non protégées dans cette instance ou ce groupe de disponibilité Always On.

   

4. Choisissez toutes les bases de données que vous souhaitez protéger, puis sélectionnez OK.

   

   Pour optimiser les charges de sauvegarde, la sauvegarde Azure définit le nombre maximal de bases de données à 50 dans une tâche de sauvegarde.

   • Pour protéger plus de 50 bases de données, configurez plusieurs sauvegardes.

   • Pour activer l’ensemble de l’instance ou le groupe de disponibilité Always On dans la liste déroulante PROTECTION AUTOMATIQUE, sélectionnez ACTIVER puis OK.

     Notes

     La fonctionnalité de protection automatique permet non seulement de protéger toutes les bases de données existantes en une seule étape, mais aussi de protéger automatiquement toutes les nouvelles bases de données ajoutées à cette instance ou ce groupe de disponibilité.

5. Définir la stratégie de sauvegarde. Vous pouvez effectuer l’une des actions suivantes :

   • Sélectionner la stratégie par défaut HourlyLogBackup.

   • Choisir une stratégie de sauvegarde existante créée précédemment pour SQL.

   • Définir une nouvelle stratégie selon votre RPO et la durée de rétention.

     

6. Sélectionnez Activer la sauvegarde pour soumettre l’opération Configurer la protection et suivre l’avancement de la configuration dans la zone Notifications du portail.

   

Créer une stratégie de sauvegarde

Une stratégie de sauvegarde définit le moment auquel les sauvegardes sont effectuées ainsi que leur durée de rétention.

• Une stratégie est créée au niveau du coffre.
• Plusieurs coffres peuvent utiliser la même stratégie de sauvegarde, mais vous devez appliquer la stratégie de sauvegarde à chaque coffre.
• Lorsque vous créez une stratégie de sauvegarde, une sauvegarde complète quotidienne est la valeur par défaut.
• Vous pouvez ajouter une sauvegarde différentielle, mais uniquement si vous configurez les sauvegardes complètes pour qu’elles aient lieu toutes les semaines.
• Apprenez-en davantage sur les différents types de stratégies de sauvegarde.

Pour créer une stratégie de sauvegarde :

1. Accédez au Centre de sauvegarde, puis cliquez sur +Stratégie.

2. Sélectionnez SQL Server dans une machine virtuelle Azure comme type de source de source, sélectionnez le coffre sous lequel la stratégie doit être créée, puis cliquez sur Continuer.

   

3. Dans Nom de la stratégie, entrez le nom de la nouvelle stratégie.

   

4. Sélectionnez le lien Modifier correspondant à Sauvegarde complète pour modifier les paramètres par défaut.

   • Sélectionner une fréquence de sauvegarde. Choisissez Quotidienne ou Hebdomadaire.
   • Si vous sélectionnez quotidienne, sélectionnez l’heure et le fuseau horaire de début du travail de sauvegarde. Si vous choisissez des sauvegardes complètes quotidiennes, vous ne pouvez pas créer de sauvegardes différentielles.

   

5. Dans DURÉE DE RÉTENTION, toutes les options sont sélectionnées par défaut. Désactivez les limites des plages de rétention dont vous ne souhaitez pas, puis définissez les intervalles à utiliser.

   • La période de rétention minimale est de sept jours pour tous les types de sauvegardes (complète, différentielle et fichier journal).
   • Des points de récupération sont marqués pour la rétention et varient selon la durée de rétention. Par exemple, si vous sélectionnez une sauvegarde complète quotidienne, seule une sauvegarde complète est déclenchée chaque jour.
   • La sauvegarde d’un jour spécifique est marquée et conservée conformément à la durée et au paramètre de rétention hebdomadaire.
   • Les durées de rétention mensuelle et annuelle ont le même comportement.

   

6. Sélectionnez OK pour accepter le paramètre pour les sauvegardes complètes.

7. Sélectionnez le lien Modifier correspondant à Sauvegarde différentielle pour modifier les paramètres par défaut.

   • Dans la stratégie Sauvegarde différentielle, sélectionnez Activer pour ouvrir les contrôles de fréquence et de rétention.
   • Vous pouvez déclencher une sauvegarde différentielle une fois par jour uniquement. Une sauvegarde différentielle ne peut pas être déclenchée le même jour en tant que sauvegarde complète.
   • Les sauvegardes différentielles peuvent être conservées jusqu’à 180 jours.
   • La période de rétention des sauvegardes différentielle ne peut pas être supérieure à celle des sauvegardes complètes (car les sauvegardes différentielles dépendent des sauvegardes complètes pour la récupération).
   • La sauvegarde différentielle n’est pas prise en charge pour la base de données MASTER.

   

8. Sélectionnez le lien Modifier correspondant à Sauvegarde de fichier journal pour modifier les paramètres par défaut.

   • Dans Sauvegarde de fichier journal, sélectionnez Activer et définissez les contrôles de fréquence et de rétention.
   • Les sauvegardes de fichiers journaux peuvent se produire toutes les 15 minutes et être conservées jusqu’à 35 jours.
   • Si la base de données est en mode de récupération simple, la planification des sauvegardes de fichiers journaux de cette base de données est suspendue et aucune sauvegarde de journal n’est déclenchée.
   • Si le mode de récupération de la base de données passe de Complète à Simple, les sauvegardes de fichiers journaux sont suspendues dans les 24 heures suivant le changement de mode de récupération. De même, si le mode de récupération sur Simpleévolue, les sauvegardes de fichiers journaux peuvent être prises en charge pour la base de données. Les planifications de sauvegardes de journaux sont activées dans les 24 heures suivant la modification du mode de récupération.

   

9. Dans le menu Stratégie de sauvegarde, choisissez s’il convient d’activer l’option Compression de la sauvegarde SQL, qui est désactivée par défaut. Si elle est activée, SQL Server envoie un flux de sauvegarde compressé à VDI. Sauvegarde Azure remplace les valeurs par défaut au niveau de l’instance par la clause COMPRESSION / NO_COMPRESSION en fonction de la valeur de ce contrôle.

10. Après avoir terminé les modifications apportées à la stratégie de sauvegarde, sélectionnez OK.

Notes

Chaque sauvegarde de fichier journal est chaînée à la sauvegarde complète précédente pour former une chaîne de récupération. Cette sauvegarde complète est conservée jusqu’à la fin de la durée de conservation de la dernière sauvegarde de fichier journal. Il est donc possible que la sauvegarde complète soit conservée pour une durée supplémentaire afin que tous les journaux puissent être récupérés. Supposons que vous effectuez une sauvegarde complète hebdomadaire, une sauvegarde différentielle quotidienne et une sauvegarde de fichier journal toutes les deux heures. Tous sont conservés 30 jours. Cependant, la sauvegarde complète hebdomadaire ne peut être réellement nettoyée/supprimée que lorsque la sauvegarde complète suivante est disponible, à savoir après 30 + 7 jours. Par exemple, une sauvegarde complète hebdomadaire a lieu le 16 novembre. Conformément à la stratégie de conservation, elle doit être conservée jusqu’au 16 décembre. La dernière sauvegarde de fichier journal de cette sauvegarde complète a lieu avant la prochaine sauvegarde complète planifiée, le 22 novembre. Tant que ce journal n’est pas disponible, jusqu’au 22 décembre, la sauvegarde complète du 16 novembre ne peut pas être supprimée. La sauvegarde complète du 16 novembre est donc conservée jusqu’au 22 décembre.

Activer la protection automatique

Vous pouvez activer la protection automatique pour sauvegarder automatiquement toutes les bases de données existantes et futures sur une instance SQL Server autonome ou à un groupe de disponibilité Always On.

• Il n’existe aucune limite sur le nombre de bases de données que vous pouvez sélectionner à la fois pour la protection automatique. La détection s’exécute généralement toutes les huit heures. La protection automatique d’une base de données nouvellement découverte sera déclenchée dans les 32 heures. Cela étant, pour détecter et protéger les nouvelles bases de données immédiatement, vous pouvez exécuter manuellement une détection en sélectionnant l’option Redétecter les bases de données.
• Si l’opération de protection automatique sur la base de données nouvellement découverte échoue, elle est retentée trois fois. En cas d’échec de ces trois nouvelles tentatives, la base de données ne sera pas protégée.
• Vous ne pouvez pas protéger ou exclure sélectivement des bases de données de la protection dans une instance lorsque vous activez la protection automatique.
• Si votre instance inclut déjà des bases de données protégées, elles restent protégées par leurs stratégies respectives même après que vous avez activé la protection automatique. Toutes les bases de données non protégées que vous ajoutez par la suite ont une seule stratégie que vous définissez au moment de l’activation de la protection automatique et qui est affichée sous Configurer la sauvegarde. Toutefois, vous pouvez modifier ultérieurement la stratégie associée à une base de données protégée automatiquement.
• Si l’opération Configurer la protection pour la base de données nouvellement découverte échoue, aucune alerte n’est déclenchée. Cependant, une tâche de sauvegarde en échec va figurer dans la page Travaux de sauvegarde.

Pour activer la protection automatique :

1. Dans Éléments à sauvegarder, sélectionnez l’instance pour laquelle vous souhaitez activer la protection automatique.

2. Sélectionnez la liste déroulante sous AUTOPROTECT (Protection automatique), choisissez ON (Activer), puis sélectionnez OK.

   

3. La sauvegarde est configurée pour toutes les bases de données et peut être suivie dans Travaux de sauvegarde.

Si vous devez désactiver la protection automatique, sélectionnez le nom d’instance sous Configurer la sauvegarde, puis sélectionnez Désactiver la protection automatique pour cette instance. Toutes les bases de données continueront à être sauvegardées, mais mes futures bases de données, en revanche, ne seront pas automatiquement protégées.

Étapes suivantes

Découvrez comment :

• Restaurer des bases de données SQL Server sauvegardées
• Gérer les bases de données SQL Server sauvegardées